Qu'est-ce que les aménagements "hydraulique douce" ?

Ces zones tampons utilisent diverses techniques végétales (bandes enherbées, haies, fascines, talus, mares, etc.) pour limiter l'érosion et les inondations. Elles jouent également un rôle clé dans la protection de la ressource en eau en réduisant la dégradation des produits phytosanitaires.

Bande enherbée

Objectifs : Réduire les ruissellements, favoriser l'infiltration et encourager la sédimentation.
Principe : L'herbe agit comme un peigne, ralentissant les écoulements. Lorsque la vitesse de l'eau diminue, les particules de terre qu'elle transporte se déposent. De plus, dans une zone enherbée, la capacité d'infiltration du sol peut être particulièrement élevée.

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Bande enherbée limitant le transfert des produits phytosanitaires vers le ruisseau. (©NCornec/Arvalis)

Fascine

Objectifs : Réduire les ruissellements et favoriser la sédimentation.
Principe : Structure réalisée à partir de branchages entrelacés et assemblés pour former un barrage, permettant l'accumulation de matériaux fins en amont.

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sbvyeres.fr et areas-asso.fr

Haie

Objectifs : Réduire les ruissellements, favoriser l'infiltration et encourager la sédimentation.
Principe : Les tiges de la haie ralentissent les ruissellements, tandis que les racines créent des conditions propices à l'infiltration de l'eau. En plus de ses fonctions écologiques, la haie constitue un élément esthétique du paysage, favorise la biodiversité et offre une protection contre le vent, le froid et le soleil pour les cultures ou le bétail à proximité.

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agriculteur-normand.com